Maladies & troubles

Sclérose en plaques ou myopathie : comment faire la différence ?

Difficile d’établir un diagnostic lorsque les symptômes sont proches. Fatigue, troubles locomoteurs, troubles des organes fessiers…, il existe, cependant, quelques différences entre la sclérose en plaques et la myopathie.

Reconnaître les symptômes de la sclérose en plaques

La sclérose en plaques est une maladie auto-immune, qui touche le système nerveux central. Elle affecte le plus souvent des personnes jeunes, principalement des sujets âgés de 25 à 35 ans, et majoritairement des femmes par rapport aux hommes. Son origine reste mystérieuse et sa progression très variable d’un sujet à l’autre.

Les premiers symptômes sont neurologiques, accompagnés d’une extrême fatigue. S’ensuivent des troubles de la marche, de la vision et même des déficiences sphinctériennes (organiques). La sclérose en plaques provoque également des fourmillements dans les jambes ou dans les bras, avec parfois une sensation de courant électrique dans le dos.

L’évolution de la maladie se fait par poussées de symptômes. Le moral du malade s’en ressent. Il n’est pas rare de voir des personnes souffrant de sclérose en plaques développer une dépression nerveuse.

Reconnaître les symptômes de la myopathie

La myopathie est une maladie génétique affectant les muscles squelettiques collaborant à l’exécution des mouvements et de la protestation du squelette et les muscles cardiaques qui se contractent spontanément et dont le fonctionnement est automatique. Cette pathologie occasionne un fonctionnement anormal des muscles, provoquant un affaiblissement musculaire.

La prévalence est de 20 cas pour 100 000 habitants, soit 30 000 personnes environ atteintes en France. La forme la plus répandue est la myopathie de Duchenne. Elle touche principalement les garçons, qui se retrouvent en fauteuil roulant entre 9 et 14 ans.

Les signes avant-coureurs, en cas de myopathie, sont multiples. On trouve, en premier lieu, une faiblesse musculaire localisée aux endroits où se trouvent les muscles les plus volumineux (bras, pieds, cuisse).

Des gonflements anormaux des bras et des jambes, une fatigue musculaire importante après un exercice simple trahissent aussi une malformation ou déformation musculaire. Avec le temps, la personne atteinte de myopathie est handicapée et ne peut plus faire de mouvements basiques. Progressivement, elle perd l’usage de ses jambes et de ses bras.

Comment les traitements sont-ils différenciés ?

Si les symptômes ne sont pas similaires pour les deux maladies, une chose est certaine : il n’existe pas de traitement curatif. Le corps médical cherche davantage à soulager la douleur : kinésithérapie pour la myopathie et corticoïdes pour la sclérose en plaques.

À SAVOIR : Bien que la sclérose en plaques et la myopathie aient des symptômes distincts, un diagnostic précis est essentiel pour adapter le traitement et améliorer la qualité de vie du patient.
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Marchand
Journaliste santé & société – Spécialisé dans les questions d’autonomie, d’accessibilité et de soins à domicile

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