En France, on estime à 12 millions le nombre de personnes en situation de handicap. Tous ne sont pas en perte d’autonomie puisqu’elle se caractérise par le fait de ne plus être capable de réaliser, seul et sans peine, un ou plusieurs actes de la vie courante (se lever et se coucher, s’habiller et se déshabiller, manger…).
Avant d’entamer des démarches pour faire une demande de logement adapté, il faut donc vérifier que l’on a besoin d’un logement adapté. Le Graals, le Groupe romand d’accueil et d’action pour les personnes en situation de handicap, a défini cinq critères pour évaluer le besoin ou non d’un logement adapté :
- État de santé
- Difficultés de coordination
- Limitations motrices
- Altérations de l’orientation
- Déficiences sensorielles
État de santé
L’impact de l’**état de santé** sur le besoin de logement adapté est crucial. La condition médicale peut dicter la nécessité de modifications spécifiques dans l’habitation pour répondre aux besoins personnels.
Difficultés de coordination
Il est important de considérer les difficultés de coordination des mouvements. Celles-ci peuvent nécessiter des aménagements tels que des barres de soutien dans les espaces critiques comme la salle de bain.
Limitations motrices
Les limitations de l’**habileté motrice**, englobant la perte de force et les troubles de l’équilibre, sont des critères significatifs. Un logement adapté peut inclure des accès sans obstacles ou des équipements spécifiques pour faciliter la mobilité.
Altérations de l’orientation
Les altérations de l’orientation dans le temps et l’espace influencent également l’adaptation du logement. Des solutions comme l’éclairage automatique ou des systèmes de guidage sonore peuvent être nécessaires.
Déficiences sensorielles
En cas de **déficiences au niveau des canaux sensoriels**, telles qu’une gêne de la vue ou de l’ouïe, le logement nécessitera peut-être des adaptations spécifiques, comme des signaux visuels ou sonores renforcés.