Perte d’autonomie

Perte d’autonomie soudaine après chute : comment réagir vite ?

“Les “petits pépins de santé” ont des conséquences plus sérieuses dès que l’on avance en âge.”
Une personne en perte d’autonomie se met en danger car elle prend des risques dans la vie courante. Sa santé mentale peut aussi être affectée, avec, notamment, l’apparition d’une dépression. C’est pourquoi, passé un certain âge, il convient de parler régulièrement avec son médecin sur son état de santé.

Identifier les symptômes urgents

Parmi les accidents, la personne âgée peut se fracturer le col du fémur alors que, chez l’adulte plus jeune, il s’agit plus fréquemment d’une fracture du poignet. Plus grave encore, elle peut faire un accident vasculaire cérébral (AVC).

Premiers gestes après une chute

Lorsque l’accident vient de se produire, il faut réagir vite. Tout d’abord, il faut essayer d’évaluer le danger immédiat. Si la personne est toujours consciente, il faut la réconforter et la calmer, puis essayer de l’installer dans une position confortable (sur une chaise par exemple) en la soutenant pendant qu’elle s’assied. On en profite alors pour l’interroger et repérer d’éventuelles blessures. Surtout, il faut garder son calme pour, à son tour, ne pas paniquer l’accidenté. Puis, on appelle le médecin pour savoir s’il faut ou non appeler les secours (Samu ou pompiers).

Reconnaître un accident vasculaire cérébral

Lorsqu’il y a suspicion d’un accident vasculaire cérébral, il faut observer les signes d’alerte :

  • une faiblesse musculaire d’un côté du corps ;
  • un engourdissement d’un côté du corps ;
  • de la difficulté à parler et à comprendre ;
  • un problème de vue ;
  • une perte soudaine de mobilité ou une chute.

Un accident vasculaire cérébral peut laisser de graves séquelles chez la personne qui en est victime. Son hospitalisation en unité neurovasculaire doit être la plus rapide possible afin qu’elle puisse bénéficier de traitements adaptés.

Quand appeler les urgences

Les numéros d’appel d’urgence sont :

  • 112 : urgences médicales et d’incident en Europe ;
  • 15 : Samu (urgences médicales) ;
  • 17 : police ou gendarmerie (urgence sécurité) ;
  • 18 : sapeurs-pompiers (accidents, incendies) ;
  • 114 : SMS pour difficultés d’audition ou de parole ;
  • 196 : secours en mer ;
  • 115 : urgence sociale.

Outre les accidents, il faut noter que, chaque année, il se produit 31 000 chutes parmi les personnes de 65 à 75 ans et 118 000 chez les plus de 75 ans.

Aider après une chute

Après un séjour à l’hôpital, l’aidant familial peut trouver appui auprès des assistants sociaux de la Sécurité sociale. Il en existe également qui dépendent de la Caisse d’allocations familiales, du conseil général, de la mairie, des caisses de retraite, etc. Le soutien apporté lui permet de :

  • gérer les tâches administratives et les questions budgétaires ;
  • mettre en place un système d’aides à domicile.

En fonction du degré de perte d’autonomie après la chute, il est possible que la personne soit placée sous un régime de protection juridique : sauvegarde de justice, curatelle, etc.

Prévenir les chutes

Dépendance ne signifie pas absence d’autonomie. Il existe six degrés d’autonomie physique et psychique, portant les appellations respectives de GIR 1, 2, 3, 4, 5 et 6. Le senior étant un ancien adulte, il faut lui laisser les clés du temps, de l’organisation et du contrôle de sa vie. C’est pourquoi il faut impérativement prévenir les chutes et veiller à leur autonomie.

Solutions pour accompagner la dépendance

En ce qui concerne le domicile de la personne âgée, il existe des aides financières pour l’aménagement de la douche chez une personne handicapée ou pour les aménagements de salle de bain PMR. Les aides financières ne sont pas les mêmes suivant les cas.

author avatar
Marchand
Journaliste santé & société – Spécialisé dans les questions d’autonomie, d’accessibilité et de soins à domicile

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *