Qu’est-ce qu’un trouble cognitif léger ? Le trouble cognitif léger (TCL) est une forme de détérioration légère de fonctions cognitives qui concernent notamment la mémoire, le raisonnement, l’attention, ou encore le langage. Le trouble cognitif léger, qui est plus prononcé qu’un simple déclenchement dû au vieillissement, ne joue cependant pas sur le quotidien des personnes touchées par ce trouble. Être atteint de ce trouble cognitif ne se distingue pas en effet par une perte d’autonomie. Dans tous les cas, diagnostiquer un trouble cognitif léger nécessite un bilan cognitif spécifique réalisé par un professionnel de santé. Comment, et pourquoi, passer ce test cognitif à la maison ?

• Définition du trouble cognitif léger
• Identifier les signes à domicile
• Réaliser un test cognitif
• Test de l’horloge à la maison

Définition du trouble cognitif léger

Lorsque l’on parle de trouble cognitif léger (TCL), il s’agit le plus souvent d’un déclin cognitif, lié à l’âge dans la plupart des cas, qui apparaît en particulier à partir de 70 ans. Un trouble cognitif léger peut concerner un trouble de la mémoire, de l’attention, du raisonnement, ou encore du langage.

Les troubles cognitifs, tels que les trouble cognitifs légers, touchent donc des fonctions dites cognitives, c’est-à-dire des fonctions mentales qui permettent de traiter des pensées et des informations, que ce soit de façon consciente ou non. D’une manière générale, les fonctions cognitives désignent l’ensemble des processus mentaux qui interviennent dans la prise de connaissance des éléments du monde extérieur. Les troubles cognitifs, tels que les trouble cognitifs légers, touchent donc des fonctions dites cognitives, c’est-à-dire des fonctions mentales qui permettent de traiter des pensées et des informations, que ce soit de façon consciente ou non. D’une manière générale, les fonctions cognitives désignent l’ensemble des processus mentaux qui interviennent dans la prise de connaissance des éléments du monde extérieur.

Diagnostiquer un trouble cognitif léger consiste à faire passer à la personne concernée un test cognitif, c’est-à-dire un bilan qui peut être réalisé par différents professionnels de santé comme un neurologue, un psychiatre, un gériatre, un neuropsychologue, ou même un ergothérapeute.

Un bilan cognitif a en effet pour but d’évaluer l’ensemble de ces fonctions cognitives à l’aide d’indicateurs validés sur le plan scientifique qui permettent de comparer les résultats obtenus par chaque patient.

Mais attention, ce n’est pas parce qu’une personne âgée est atteinte d’un trouble cognitif léger qu’elle ne peut plus fonctionner au quotidien de façon autonome, et que ce trouble va évoluer vers des formes plus graves. En effet, on sait qu’il est rare qu’un trouble cognitif léger évolue en trouble neurocognitif majeur ou en une forme de démence moins lourde.

Un trouble cognitif léger n’implique pas des changements de comportement, ne perturbe pas la vie courante contrairement à des maladies comme celle d’Alzheimer, par exemple, et, d’une manière générale, ne handicape pas un patient dans ses activités quotidiennes. Certaines personnes présentent tout aussi bien un trouble cognitif léger seulement sur une longue période.

Identifier les signes à domicile

Une personne atteinte d’un trouble cognitif léger présente dans la plupart des cas des signes qui font penser à ce type d’atteinte et que l’on peut remarquer dans la vie de tous les jours. Il s’agit en général de symptômes qui doivent alerter.

• Perte de mémoire récente et oublis répétés mis en évidence par des conversations ou des événements récents dont la personne ne se souvient plus, pouvant se traduire par l’impossibilité de mémoriser de nouvelles informations.
• Questions posées à de nombreuses reprises ou fait d’égarer fréquemment des objets du quotidien.
• Difficulté à se concentrer, à rester attentif lors de tâches simples ou à suivre un échange du début à la fin.
• Des signes plus visibles lors de la participation à des activités complexes: organisation, gestion de la prise de médicaments à heures régulières, etc.
• Troubles du langage, recherches fréquentes de mots, hésitations inhabituelles, difficultés à suivre ou à initier une conversation.
• Se perdre dans un lieu familier, ne plus retrouver son chemin, confusion sur la date.
• Changements d’humeur : alternance rapide de l’humeur, irritabilité, anxiété, tristesse.

Réaliser un test cognitif

Un trouble cognitif léger est surtout diagnostiqué à la suite du passage d’un bilan cognitif. Pour dépister les symptômes de ce type de trouble, un test cognitif (appelé aussi une batterie cognitive) permet en effet de détecter ce dernier.

Ces tests cognitifs consistent en des sortes de jeux sollicitant la mémoire des patients. Il existe des tests spécifiques pour mesurer :

• La mémoire immédiate et en différé
• La concentration lors de tâches combinées
• La capacité à inhiber des distracteurs
• Les capacités comportementales, du langage ou de la perception

Les tests cognitifs permettent d’évaluer si un individu dispose de fonctions cognitives normales en comparaison à des personnes du même âge, de même sexe et niveau éducatif. Un test montrant une anomalie est comparé à des résultats de personnes sans trouble.

Un bilan cognitif destiné à détecter un trouble cognitif léger dure en général 15 minutes et doit être réalisé par un professionnel (médecin traitant, neurologue). Il est suivi d’une consultation pour observer les différents signes du trouble et nécessite une prescription médicale.

Test de l’horloge à la maison

À domicile, il est aussi possible de faire passer un test simple pour mesurer la présence d’un trouble cognitif léger, sans pour autant poser un diagnostic médical formel.

Ce test, dit “de l’horloge”, permet de détecter des anomalies de la mémoire, de la planification ou de l’attention. Il ne remplace pas la consultation d’un professionnel de santé, mais il peut alerter sur la nécessité d’aller plus loin.

Marchand

Journaliste santé & société – Spécialisé dans les questions d’autonomie, d’accessibilité et de soins à domicile

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